dimanche 27 septembre 2015

En vélo Simone! finit sa campagne de financement participatif! MERCI!!!!

Bonjour à tous!

En vélo Simone! repart sur les petites routes! 

En septembre dernier nous avons fait appel à vous pour financer les premiers coups de pédale des nouveaux voyages :




Et vous avez répondu présents! 
119 personnes ont participé à la collecte et nous avons ainsi récolté la somme de 3955€ !!! -> Le boulot peut commencer! 

Alors pour tout ça, merci encore et encore!

Et vous pouvez continuer à suivre le projet sur facebook, en cliquant ici! 




jeudi 13 septembre 2012




Bonjour à tous! 
Bienvenue sur le blog
d' En vélo Simone!
qui raconte le voyage de mémoire à vélo autour du Morbihan de l'été 2012.
 
Les Simones, les Simons, Jeanne et son vélo.
    



Voici l'itinéraire qui a été parcouru lors de l'été 2012, 750 km pour 25 commandes de souvenir :




En cliquant sur les punaises vertes, vous découvrez les commandes de souvenirs qui ont été passées. Cliquez ensuite sur "Lire la commande de Simone ! " pour accéder à l'article en question. 

Si vous cliquez sur les punaises bleues, apparaissent toutes les personnes qui sur le trajet ont ouvert leur porte, leur table, leur garage ou leur coeur au projet d'En vélo Simone!



Comme entre chaque commande il se passait aussi des choses...       (de la fatigue, des rencontres, de l'égarement, de la préparation, de la pluie...)
... vous pouvez reprendre le voyage à 0 en commençant par le tout premier article, celui-ci
 





mercredi 29 août 2012

Home !

Voilà deux semaines que je suis rentrée au port.  Jeudi 16 août c'était la fête de retour à l'hôpital de Riantec avec presque toutes les Simones et les Simons. Certaines personnes, rencontrées en cours de route, étaient présentes elles aussi. Je suis heureuse de revoir tout ce monde et pas mécontente de mettre pied à terre non plus.

Avec une sélection de photos, j'ai présenté de manière générale le voyage et mon quotidien pendant ce mois de pédalage. 


Dans les semaines qui ont suivi, j'ai passé plusieurs après-midis avec les Simones pour raconter à chacun les détails de ma visite sur le lieu d'un de leurs souvenirs. Je raconte le trajet, le temps qu'il faisait, mes recherches et mes trouvailles, je leur parle aussi des personnes que j'y ai rencontrées. Ce qui a changé, ce qui est resté. Je raconte enfait mes propres souvenirs autour des leurs.


Ensemble nous faisons une sélection des photos que chaque Simone et chaque Simon voudrait garder avec elle, avec lui.
Hier, j'ai justement fait les impressions de ces photos. Un petit mot derrière, un ruban autour : il ne reste plus qu'à les distribuer :


Et j'ai encore un sacré boulot avec les cartes de remerciement que je voudrais envoyer aux personnes qui m'ont accueillie le long de la route :

Le dernier point sur lequel je travaille est l'élaboration d'un protocole « En vélo Simone ! ». J'essaye d'évaluer ce qui a marché et ce qu'il faudrait peut-être plus développer dans ce projet. Je mets aussi au clair les aspects financiers et les moyens humains nécessaires à la réalisation d'un voyage de ce genre. Une fois finie, je mettrai cette "fiche technique" en ligne. Ca pourrait bien servir à d'autres personnes.

Bref, En vélo Simone!, c'est pas encore fini!

mardi 14 août 2012

La boucherie-charcuterie-bar de Ste Hélène, la commande de Nanane

Bonjour Nanane, 
 
A Ste Hélène ce n'est pas difficile de retrouver votre trace ou celle de votre boucherie-charcuterie-bar. L'établissement que vous teniez est resté dans les mémoires et vous par la même occasion. 50 ans de comptoir, ça ne s'oublie pas!

La première photo est une photo d'époque :



Prise le 1er janvier 1946, ceux là ont l'air d'avoir honoré le passage de la nouvelle année. Et vous Nanane, vous êtes là, sur le pas de votre café, en train de rigoler. La légende dit que vous avez passé "un demi siècle à étancher les soifs".

La photo d'aujourd'hui donne ça:


Premier changement, l'église au fond. Rasée pendant la guerre ce n'est que par la suite qu'elle a été reconstruite, avec une charpente en béton. C'est vilain, mais ça tient. Deuxième changement, lui aussi de taille, votre absence. Plus personne sur le pas de ce café et plus personne au café. Mais bon, faut bien arrêter de manger du saucisson et de boire de la pression un jour où l'autre. Aujourd'hui c'est une nouvelle vie pour vous et vous y êtes bien présente. Toute en couleur avec vos vernis à ongles toujours au top et votre pull rose que je vous envie.


Votre ancienne boucherie-charcuterie-bar ressemble à ça aujourd'hui mais je crois que dans la tête de beaucoup à Ste Hélène, elle ressemble surtout à votre souvenir Nanane, et à celui des anciennes jailles. Des bons souvenirs quoi!

lundi 13 août 2012

Le moulin de Kersol, la commande de Marie-Ange

Bonjour Marie-Ange !

Vous m'avez envoyée à Kersol, au moulin où vous avez été réfugiée pendant la guerre. Kersol, c'est à côté de Languidic et à Languidic j'ai un super point de chute. Christine qui a lu l'article dans Ouest France sur les Simones m'ouvre sa porte et celle de la chambre de son fils parti en vacances. Elle fait beaucoup de photos dans la région et un très bon barbecue à dîner.
Le lendemain matin, nous partons ensemble pour le moulin de Kersol. Je laisse mon appareil au fond de ma sacoche, aujourd'hui, toute les photos sont de Christine !


Sur le chemin, on croise Simone qui fait des crêpes à Languidic. Apparemment, depuis l'article Ouest France, certains clients la taquinent  « Une complète et en vélo Simone ! »         :)




Sur le chemin, on croise aussi Charlie. Il a 73 ans et fait du vélo toutes les semaines. Il se souvient de vous Marie-Ange. A votre arrivée au moulin de Kersol, il avait 6 ans. 
Nous discutons et je note une phrase au passage :  "Nous, nous avons vu, de nos sabots de bois à internet, un sacré bouleversement."
Tu m'étonnes...



Et au bout du chemin, on trouve le moulin de Kersol et Madame Scholastique. C'est son grand-père puis son père, M. Alot, qui ont fait tourner la mini minoterie pendant de nombreuses années. Farine de froment, farine de blé noir et sègle sortaient jour comme nuit de ce moulin infatigable.

Mais en 1962, la production s'arrête. Le moulin perd ses ailes et prend de l'âge. 

A l'intérieur, les selles des chevaux, les bacs à farine et les bouteilles du meunier se couvrent de poussière. Seules la divine, le cours d'eau qui passe par Kersol et Mme Scholastique restent pimpantes. 



Marie-Ange, aujourd'hui c'est en équipe que j'ai rempli votre commande de souvenir. Je remercie donc tous les coéquipiers qui m'ont menée jusqu'au moulin de Kersol et jusqu'à l'histoire qu'il porte. 

Merci en particulier à Christine, pour son accueil, ses visites de chapelles (ici celle de Kervréhan) et ses photos !

dimanche 12 août 2012

La salle de bal de Kergonan, la commande de Castello

Bonjour M. Castello, m'accordez vous cette danse ?

Si nous nous embarquons pour une valse à travers les âges, nous irons tout d'abord à la Gavotte, la salle de bal de Tréauray. Mais la Gavotte ne va pas tarder à prendre feu (aujourd'hui, il n'en reste pas une miette) et nous devrons nous réfugier dans celle de Kergonan. Les orchestres s'enchaînent. Les noms de la salle aussi. Après avoir été salle de bal, elle devient boîte de bal de nuit. Et la boîte de bal de nuit a eu différents petits noms, comme :

Arizona,
Arcades,
Forum,
Mirabilis 
La Grande Famille


Jusqu'aux années 80, votre salle de bal de Kergonan en aura donc fait danser des corps.


Ici une photo de l'époque du Mirabilis : 
                                                                                     La Mirabilis est une fleur qui ne s'ouvre que la nuit

Et ici une photo de l'époque de maintenant :
Mais reprenons le cours de l'histoire. Dans les années 80, donc, s'opère un changement de propriétaire. Le nouveau propriétaire fait une forte impression lors de ses apparitions en Ferrari à Kergonan. Il faut dire que la Ferrari n'est pas une voiture réputée pour sa discrétion. Le nouveau propriétaire a un nouveau projet pour votre salle de bal Monsieur Castello. Le nouveau propriétaire refait à neuf la cuisine des lieux. Et puis... le nouveau propriétaire ne tarde pas à se faire arrêter pour trafic de drogue. Et la salle de bal, tombe avec lui...
Aujourd'hui elle n'est pas en très bon état. L'arrière à été rasé et l'intérieur ressemble à ça :

Bref, la salle de bal de Kergonan après avoir été L'endroit où il fallait être n'est plus trop à la mode aujourd'hui. Mais la mode c'est ce qui se démode.
Et puis, je sais bien Monsieur Castello que vous continuez à faire danser les Simones dans une nouvelle "salle de bal" celle de Cap 3000, pas vrai?

vendredi 10 août 2012

L'abattoir de Kergonan, la commande d'Henrio

, bonjour!
  
J'arrive à Kergonan par une montée un peu sévère qui m'amène droit au bistrot du bourg ! La patronne me raconte l'histoire des abattoirs du coin. On commence avec l'usine Pic-Pic et celle des Mélinaires. En 62 les poulets Magadure remplacent les poulets Pic-Pic. Aujourd'hui encore, le dimanche midi, à Kergonan, on ne mange pas un poulet mais un ...

En 1997 l'usine prend feu. Avant on a le temps d'en faire quelques photos :

Salariés de 1959- 1960
Travail d'abattage à la chaîne 1959-1960

Les photos d'aujourd'hui donnent ça :


Plus une trace dans le paysage de Pic-Pic. C'est Madame Gouzillou qui me guide sur l'ancien site de l'usine. Elle, elle habitait la maison d'à côté et se rappelle de l'atroce moment où Magadur « lâchait les gaz », ouvrant les vannes dans lesquelles on faisait mijoter tous les restes de poulet. L'odeur était tellement forte que c'est à 4 pattes qu'elle allait enlever son linge qui séchait dehors. Avant de venir construire sa maison à quelques centaines de mètres de là, la première chose qu'elle ait faite fut de venir "sentir le terrain". La voie était libre. Elle construisit.


En 1997, l'usine est donc en feu. Mais une toute nouvelle voit le jour à quelques pas de l'ancienne. Répondant au doux nom de Socalys, on y travaille encore les poulets. Le travail y est dur mais les travailleurs sympathiques. J'arrive là-bas au moment de la pause de l'après-midi. Il est 18h. J'ai 10 minutes et 2 cigarettes pour discuter avec eux. Vous Henrio, vous aviez passé 6 mois à la chaîne d'abattage et j'aimerais bien savoir quel souvenir vous en gardez. On pourra faire les comparaisons à mon retour.
 
Ensuite je passe à la direction. L'objectif premier est de discuter avec quelqu'un qui pourrait m'expliquer le fonctionnement de l'usine et son histoire. L'objectif suprême étant de sympathiser avec ladite personne pour qu'elle me laisse rentrer dans l'usine, voir son fonctionnement depuis la chaîne.
« Mais vous êtes qui ? Vous représentez qui ? »
« Ah non, non, j'aime pas ça »
« Il faut passer par une procédure, faire un courrier »
On me raccompagne à la porte. Pour la sympathie c'est râté, je crois qu'il faut aussi leur adresser un courrier... Ca rigole pas là dedans.



Le soir je suis chez Isabelle, Isabelle du réseau santé! Je retrouve un peu de douceur avec son petit chat Loukoum.



 

Je reste un peu plus de temps que prévu. Dimanche je fais la corvée de bois avec Virginie. Je découvre l'agriculture biodynamique et les principes de l'écoute profonde. Je découvre pleins de trucs en fait. 

Merci!


Si la photo que j'ai faite pour vous aujourd'hui Henrio montre un champ en friche, on ne peut pas dire qu'il ne reste plus une trace de l'usine des Melinaire. M. Melinaire a ouvert la voie et l'usine Socalys, la nouvelle, n'est pas là part hasard. D'ailleurs, parmi ses ouvriers nombreux sont ceux qui ont connu l'usine Pic-Pic et la mémoire collective de Kergonan donne un goût particulier aux poulets du dimanche de ses habitants.

Sur ce, salut Henrio!