Bonjour
Jacqueline bonjour !
Je
vous présente d'abord aux autres Simones : Jacqueline est mon
amie de Paris qui a-vait elle-même une amie dans le Morbihan,
Marie-Alexandrine. C'est d'elle dont j'essaye de retrouver des traces
près de Rohan où Jacqueline m'a réservé une chambre d'hôtel :
Jacqueline,
Si
l''hôtel où vous vouliez m'envoyer vous faisait peur étant petite,
sachez que la peur a été partagée.
Je
me suis postée devant cet hôtel en arrivant et j'ai bien réfléchi.
J'ai additionné rapidement les bribes de conbièrsations qui
refluaient de son bar, à l'absence de clients dans la partie hôtel,
j'ai multiplié le tout par le groupe le « DSK rock »,
qui s'y produisait, et, élevant cette somme à mon degré de
fatigue, je suis finalement partie au camping de la ville. Ce n'était
pas de gaieté de cœur, mais non vraiment, cet hôtel ne m'a pas
inspiré confiance.
En
revanche, la pêche aux souvenirs a été bonne. Voyez plutôt.
Au
cimetière de Gueltas, j'ai cherché la tombe de Marie. J'en recense
3 portant le nom de Nogues mais pas une avec le prénom de Marie.
Jusqu'à ce que je tombe sur cette plaque :
Les
dates correspondent, le A doit être celui d'Alexandrine. Je pose un
petit bouquet, je n'attache pas les fleurs entre elles ; si je
me trompe de tombe, le vent se chargera de les redisposer
correctement.
Heureusement
Jacqueline que vous avez été la seule à m'envoyer dans un
cimetière. La pensée de la mort est paralysante et j'ai trop
focalisée mon attention sur les épitaphes toutes faites des morts
de Gueltas. Maintenant, je m'arrête moi aussi.
A
Gueltas, je tourne autour de l'église. Vous m'aviez dit que Marie y
passait beaucoup de temps de son vivant. Peut-être y a t elle laissé
une quelconque trace. Une riveraine, Madame Le Gouge, a du
m'apercevoir et me demande :
-vous
cherchez à rentrer dans l'église ?
-Non
je cherche des gens ayant connu Marie Nogues. D'ailleurs je sais même
pas si elle était connue ici sous le nom de Marie ou d'Alexandrine.
-Moi
je l'appelais Sandrine.
Bingo.
Madame Le Gouge me parle donc de Sandrine et m'emmène sur la route
de Kerfourn, sur le lieu de la maison en bois qu'elle habitait,
« déconstruite ».
Non
pas tout à fait :
J'ai
trouvé ça drôle d'y trouver autant d'affiches de Giscard d'Estaing
connaissant vos voisins Jacqueline...
Marie,
Alexandrine, Sandrine était donc une femme entourée de prénoms,
d'amis et d'enfants. Ceux de la cantine qu'elle servait, ceux de
l'église qu'elle habillait, ceux de ses voisins les Lauriec, qu'elle
regardait jouer dans son jardin.
La
plaque du cimetière lui est bien destinée, mais Madame Le Gouge
n'a pas su me dire quel était le lien entre elle et les autres
personnes du caveau, la famille Beauto-Coetbray-Donnio. Des amis,
sans doute.
Entre
temps, bien sûr, j'explique le projet à ma guide des souvenirs.
« Moi
j'ai eu une sœur de lait qui a habité à Montfort-sur-Meu et dont
le père était notaire. J'aurai bien aimé... enfin je suis curieuse
quoi.... »
Maintenant,
moi aussi ! Mais ma route n'est pas vraiment celle de Montfort-sur-Meu. Si un des lecteurs du blog a des connaissances là-bas, un
petit coup de fil, peut-être ?
Jacqueline, quant à nous, nous nous revoyons à la rentrée!
Le temps qui passe ..........et qui n'éfface pas toutes les affiches (31ans )MDR
RépondreSupprimerA la lecture de cette pause je me dis qu'il est vraiment important de vivre chaque moment afin de ne pas avoir de regret car tout passe et tout trépasse un jour .
Les anciens chinois ont dit :"la seule chose qui ne change pas , c'est le changement "
Donc bonne route et bel été tel qu'il est et joyeuses rencontres à venir