Bonjour Chino
Ce
matin, je pédale de Guern à Pontivy, et je quitte l'accueil
chaleureux d'un couvent ouvert pour me retrouver face à la porte
(presque) fermée du presbytère où vous m'envoyiez.
J'avais
pourtant votre histoire bien en tête. En 1944, vous aviez 10 ans et
c'était la guerre. Réfugié vous et votre mère dans le presbytère
de la ville de Pontivy celle-ci vous laissa un souvenir bien précis : celui de la naissance de votre petit frère.
Mais
rien n'y fait. Le presbytère s'est fait cambriolé il y a quelques
mois et l'on n'y voue plus qu'un seul culte, celui de la méfiance.
J'ai juste le temps de prendre deux photos de ce qu'on m'indique être
l'ancienne salle d'attente. Pas de question, pas de réponse, merci
au revoir.
Voici quand même vos photos:
(mais vous étiez combien de familles réfugiées dans cette salle d'attente?)
Je
suis un peu déçue. Personne avec qui discuter de vous, de l'abbé
Martin, de la guerre ou même de la pluie. Je m'attarde au parc. Je regarde les enfants qui jouent, ils doivent avoir le même âge que vous aviez pendant la guerre.
En
revanche la route était très belle et ce matin, j'ai été
enthousiasmée par le chemin de halage qui longe le Blavet. Pas un
chat motorisé et ces écluses qui rivalisent les unes les autres à
savoir qui présentera le plus beau barrage de fleurs au fleuve.
Je quitte Pontivy, la ville était plus intéressante quand c'était vous qui la racontiez.
A bientôt Chino!
Hello Jeanne, un grand bonjour des simones et anim de Port~Louis. Nous pensons à toi par beau temps et surtout par météo chagrine. Arrive-tu à traverser les gouttes? Tu te rapproches de la cote! Nous venons d'essuyer une grosse ondée et le soleil revient à l'instant. De grosses bises et BON COURAGE et bons coups de pédales...A LUNDI
RépondreSupprimerJe passe entre les gouttes et trouve toujours quelqu'un pour m'accueillir le soir, à l'abri! Ce matin, l'étape s'annonçait vent de face et averses régulières, mais avec vos messages, elle s'est transformée en beau fixe! Merci à vous! Des bisous!
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