Sur
le chemin me menant au golfe du Morbihan, la route est longue mais la
route est belle.
Le
voyage en vélo force la chance et je découvre ainsi des endroits
fabuleux, «sans faire exprès ».
J'ai
aussi l''impression d'évaluer mieux la distance, celle qui délimite
et forge les identités. Passé Ploërmel, j'ai ainsi l'impression
d'entrer dans un autre Morbihan. Les maisons sont construites
différemment, les gens ne sont pas tout à fait pareils, les tomates
n'ont pas été mangées par le mildiou et les animaux ont un je-ne-sais-quoi d'inhabituel.
A
La Gacilly, je m'arrête pour l'heure du goûter et de la session
skype avec les Simones de Port-Louis. Puis je regarde un peu autour
de moi : pleins de photos de lieux étrangers familiers. Cette
année à La Gacilly, l'exposition de photos en plein air est sur le
Brésil. C'est une exposition sans fin, ma pause goûter dure un
jour.
Par
contre, quand c'est trop beau, je ne sais pas par quel bout
photographier. Je n'ai donc pas pris de photo de la Gacilly, ni de
Rochefort-en-terre, ni de Surzur. J'ai juste immortalisé mes toutes
premières nuits en caravane. Ma tente prenant l'eau, le beau temps
un souvenir, vous comprendrez mon récent enthousiasme pour ces
petites maisons sur roues.
Merci à Bénédicte, Philippe et au marquis de Garaby pour leurs abris pluie!
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