Bonjour
Nanard,
Monsieur Nanard,
je ne vous connais pas, nous ne nous sommes pas encore rencontrés.
Les 2 ou 3 choses que je sais de vous se résume à l'ancienne
menuiserie où vous avez travaillé, à Bellevue, tout près du camp
de St Cyr Coëtquidan et que je m'en vais retouver. Mais chaque chose
en son temps.
D'abord,
c'est l'anniversaire de ma sœur, alors je l'embrasse du mieux que je
peux. Les kilomètres se transforment avec le voyage à vélo, je me
sens loin. Mais l'étape de Josselin m'a remise d'attaque pour la
route, d'autant plus que je quitte le chemin de halage assez tôt
dans la matinée.
Je
retrouve les pierres, le champs et les gens. Je rencontre ainsi M.
Martin, à bicyclette, lui aussi. Je déjeune chez lui. Nous faisons
la taille des couteaux.
Mon
opinel paraît bien jeunot en comparaison aux siens et à celui de sa
femme qui, me dit-il, n'avait pas son pareil pour les aiguiser.
Ensemble,
nous parcourons une dizaine de kilomètres puis je continue seule.
A
Bellevue, je retrouve l'ancienne menuiserie devenue fleuriste. Ici,
beaucoup se souvienne de cette menuiserie qui donnait du travail à
14 hommes de la région. Retrouver le lieu, ce n'était pas
compliqué, mais retrouver quelqu'un qui sache m'en parler c'était
autrement plus compliqué. La fleuriste est en vacance, sa sœur
aussi, reste la mère, Madame Baguelin, épouse de Monsieur, Monsieur
qui tenait la menuiserie. J'attends devant sa maison.
En
attendant voici la photo :
Puis
arrive Madame Baguelin et les souvenirs de la menuiserie avec.
Construction de chalets en Bretagne... peu banal... Le travail du
bois, quel beau métier. Il faudrait que vous parliez à Jeanne qui
est à Riantec, elle s'y connait bien elle aussi.
Moi
je reste chez Marcelle. D'ailleurs, merci pour votre accueil, pour le
petit-déjeuner, pour votre salle de bain et... douille Simone !
Et
puis Nanard, on se rencontre à mon retour !
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